Il est important que les choses se disent et soient claires. En 2018, quand nous avons parlé de ces emplois menacés, les contours de la loi n'étaient pas du tout clairs. Ils ne sont pas encore totalement clarifiés aujourd'hui. Nous représentons des sociétés internationales, dont la logique industrielle repose sur un réseau de production basé dans différents pays. Ce n'est pas parce que vous avez 15 % de production en moins que vous retirez 15 % du personnel. Mais une fois que vous avez 20 à 30 % de production en moins, vous fermez carrément le site.
C'est en nous basant sur ce genre d'approche, sans connaître les contours de la loi, que nous avons parlé d'emplois menacés. Nous n'avions aucune volonté d'induire qui que ce soit en erreur. Depuis, le Covid-19 et la guerre en Ukraine ont favorisé une forme de relocalisation. Nous pouvons tous nous féliciter d'avoir su maintenir les emplois en France. Je souligne que nous n'avons pas reçu de mise en demeure de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).