Madame la ministre des affaires étrangères évoquait aujourd'hui, lors des questions au Gouvernement, la tenue d'une conférence dans le but d'aboutir à une trêve, voire un cessez-le-feu durable, en contradiction avec le souhait précédemment évoqué d'un droit d'Israël à se défendre. Les ambassadeurs affirment que notre position en faveur d'Israël, au début de la crise, est incomprise au Moyen-Orient et qu'elle est en rupture avec notre position traditionnellement équilibrée entre Israël et la Palestine.
Le président de la République souhaite condamner les actes du terrorisme islamique en Israël sans froisser bien sûr la population musulmane en France, qu'elle soit française ou étrangère. De fait, son propos entraîne des réactions à l'international le conduisant à s'écarter de la ligne que l'on connaissait bien et à devoir s'excuser auprès de M. Herzog, le président israélien.
Monsieur le directeur, pendant que les annonces fusent et se contredisent quelle ligne le CDCS suit-il sur le terrain ?