Intervention de Alain David

Réunion du mardi 14 novembre 2023 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Je vous remercie pour cet éclairage sur la situation des huit Français qui pourraient encore être détenus dans la bande de Gaza depuis leur enlèvement et sur les personnes récemment évacuées vers l'Égypte par le point de passage de Rafah, où ils ont été pris en charge par vos équipes. À ce propos, j'imagine que la suite de votre travail nécessitera la plus grande discrétion, qui est peu compatible avec les besoins des proches et des familles qui veulent à tout prix recevoir des informations afin de faire vivre l'espoir.

Avec les collègues de mon groupe Socialistes et apparentés, nous vous sommes très reconnaissants et nous saluons le travail de la diplomatie française, en général, et de votre service, en particulier. Je suppose que la situation actuelle est assez inédite et sans rapport avec les crises que vous avez connues précédemment. Pourriez-vous nous dire ce qui, selon vous, caractérise spécifiquement cette crise en Israël et dans les territoires palestiniens, au regard de vos missions d'assistance, d'aide humanitaire, de soutien aux familles ou aux proches des victimes ? Il a été question de quarante victimes identifiées mais on n'a pas parlé du rapatriement de certaines victimes, puisque je suppose qu'un certain nombre resteront en Israël. Un nombre important de victimes vont-elles être rapatriées ? Peut-on espérer un hommage national aux victimes de ce conflit, mais également l'établissement d'un jour de deuil national en hommage à ces victimes ? Telles sont mes interrogations et je n'attends pas nécessairement une réponse de votre part, dans la mesure où cette décision devrait se prendre au plus haut niveau politique. Simplement, les Français se demandent pourquoi il n'y a pas eu d'hommage national, ni de deuil national.

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