Le 7 octobre dernier, cinquante ans après la guerre du Kippour, le Hamas a déclenché une opération terroriste se traduisant par le lancement de plusieurs milliers de roquettes contre le territoire d'Israël, l'infiltration de dizaines de terroristes armés dans le Sud du pays, afin de provoquer des tueries de civils, ainsi que la prise d'otages civils et militaires emmenés à Gaza pour servir de monnaie d'échange. Au total, cette action a provoqué plus de mille deux-cents morts et deux mille quatre-cents blessés lors de ces attaques, soit un bilan inédit depuis la création de l'État d'Israël. Plus de deux-cents personnes sont également retenues en otages et la France déplore le décès de quarante de ses ressortissants ; ainsi que de huit disparus.
En réaction, Israël a déclaré l'état de guerre et a annoncé le bombardement ainsi que le blocus complet de l'enclave de Gaza. Le bilan de cette opération s'élève provisoirement à environ onze mille morts, principalement des civils, dont plus de quatre mille enfants selon les informations relayées par l'Agence France-Presse. Lors de leurs déplacements dans la région, le président de la République ainsi que la ministre de l'Europe et des affaires étrangères se sont entretenus avec les familles des otages et ont condamné avec la plus grande fermeté les attaques terroristes menées par le Hamas. Ce dimanche, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a évoqué la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer les otages sans pour autant détailler son plan d'action. Quel genre de mesures le gouvernement français a-t-il adoptées ou pourrait-il adopter pour faciliter la libération des otages détenus dans la bande de Gaza ? Parle-t-on uniquement des otages français ou de tous les otages ?
Dans ce contexte, le Qatar a joué également un rôle significatif dans les négociations de libération et dans la sécurisation du départ de la bande de Gaza des ressortissants étrangers et nationaux présents sur place. Peut-on parler d'une stratégie commune entre la France et le Qatar ou chaque pays négocie-t-il indépendamment ? Enfin, la conférence tenue pour l'aide humanitaire a évoqué près de 1 milliard d'euros d'aides, dont environ 100 millions d'euros venant de la France. Il semble que la France ait principalement envoyé de l'aide matérielle mais que celle-ci est actuellement freinée. Le nombre de camions serait environ de cent par jour, soit cinq par heure. Qui gère les passages par Rafah ? Pourquoi les arrivées d'aide humanitaire sont-elles freinées ?