C'est d'autant plus regrettable qu'au-delà d'économies réalistes et réalisables, nous pourrions travailler ensemble, sur tous les bancs, pour dégager de nouvelles recettes budgétaires qui ne ciblent pas toujours les mêmes : ceux qui travaillent, ceux qui investissent dans l'économie réelle et tirent la charrue. Je pense à la lutte contre l'évasion fiscale : la semaine dernière, la commission des finances a adopté mon amendement en faveur de plus de justice fiscale, visant à revenir au régime initial de l'exit tax, représentant potentiellement 800 millions d'euros de recettes budgétaires supplémentaires pour l'État.
Et de l'exit tax à la contribution exceptionnelle sur les superprofits des géants de l'énergie, il n'y a qu'un pas que je franchis. Je suis convaincu que le débat peut transcender les clivages.