En légiférant sur les transports franciliens, nous pouvions voir grand – vous avez choisi de faire petit. Le Medef est mécontent : vous vous arrangez pour lui offrir un siège au conseil d'administration d'IDFM. À Valérie Pécresse, vous évitez une humiliation en pleins JO ; pour Jean Castex, vous posez des rustines qui colmateront mal la cale du navire amiral des transports franciliens, qui prend l'eau de toute part.
Cette proposition de loi est le plan de sauvetage d'un petit monde qui s'affole et passe de petits arrangements en coulisse. Chacun y voit une occasion. Même le ministre délégué en charge des transports saura se satisfaire de l'opportun report de l'ouverture à la concurrence des lots parisiens au lendemain des élections municipales : on raconte qu'il songerait sérieusement à s'y présenter, au point de craindre d'endosser le costume du responsable du saccage de la RATP.
Tout cela n'est pas sérieux !