Il faut vous reconnaître une certaine obstination, monsieur Vannier ! Pour être très clair, il y a eu effectivement des besoins de recrutements massifs à la rentrée 2022, lorsque la reprise du trafic s'est révélée plus forte qu'anticipé. La pénurie de personnel – de machinistes, mais aussi d'agents de maintenance – était alors importante. Elle a sévi au sein de la RATP, comme dans la plupart des structures de transport public – en particulier de bus – de France, dans le contexte de l'après-covid.
La RATP procède actuellement à des recrutements massifs. Elle devrait atteindre ses objectifs – 6 000 agents à recruter en 2023 – d'ici la fin de l'année. Elle se trouve en bonne voie. Cette campagne de recrutement exceptionnelle s'avère nécessaire pour retrouver, puis dépasser, le niveau de service et le nombre d'agents qui existaient avant la pandémie.
Pénurie il y a, et il y a eu, mais elle est en passe d'être comblée. Le succès de la campagne de recrutement témoigne de l'attractivité retrouvée de la RATP, grâce, je le répète, à l'ajustement des situations de travail et à l'augmentation des salaires. L'État a soutenu la RATP et IDFM en ce sens, à hauteur de 200 millions d'euros l'an dernier ; si nous avions voulu casser le service public, nous nous y serions pris autrement.