Comprenez que face aux défis immenses qui s'annoncent, en premier lieu la transition écologique, nous avons besoin de faire vivre la solidarité nationale et d'investir massivement dans ce qui nous a toujours permis de faire face aux crises : la puissance publique.
C'est un enfant d'une génération à qui on parle depuis la naissance de crises qui parle. Depuis 2008 et même avant, les puissants nous font bondir de crise en crise et d'urgence en urgence pour mieux nous stupéfier, profiter du choc et de la peur du vide de ces annonces, et avancer un contenu toujours plus antisocial. Les crises financière, économique, écologique, sanitaire, tous ces mots pétrifient les consciences et empêchent de comprendre le monde. J'ai fini par acquérir une certitude : ce n'est pas le capitalisme qui saute de crise en crise, c'est le capitalisme qui est la crise, et c'est pour cette raison que nous rejetons votre loi. Pas par habitude, pas par dogme,…