Cet amendement vise à répondre aux parlementaires, sollicités par les aides à domicile concernant les temps de travail invisibles et la nécessité d'échanger et de collaborer pour partager les bonnes pratiques. Trop peu d'aides à domicile disposent actuellement de temps dédiés pour échanger et débriefer en vue de mieux exercer leur métier. L'amendement permet de garantir que la CNSA pourra financer ces temps d'échanges. Il s'agit là d'une véritable avancée, répondant à une demande forte des aides à domicile.
Monsieur Ruffin, ce sont bien des milliards, et non des millions, que l'État a mis sur la table depuis cinq ans – plus précisément 1 milliard d'euros, auxquels s'ajoutent les 100 millions dont il est question ici –, à travers, par exemple, l'augmentation du tarif plancher, intégralement compensée, ou encore la dotation qualité de 3 euros. Cet effort va d'ailleurs se poursuivre et fortement s'amplifier.