Il convient de se féliciter de cet article 7 qui augmente les moyens de la CNSA afin que les départements puissent soutenir financièrement la mobilité des aides à domicile. Il me semble toutefois dommage que ces aides ne soient pas conditionnées au respect de bonnes pratiques, qu'il s'agisse de la mise à disposition d'une flotte de véhicules ou du calcul du temps de transport effectif des personnels. En effet, certains départements considèrent que les différents trajets ne nécessitent que quinze minutes, alors qu'ils sont généralement plus longs. De la même manière, établir un bon niveau d'indemnités kilométriques apparaît indispensable, dans la mesure où le montant habituellement retenu de 25 centimes par kilomètre est nettement insuffisant.
Je le répète, je trouve dommage que l'accès à l'argent public que nous nous apprêtons à débloquer ne soit pas conditionné à l'application de pratiques vertueuses contribuant à l'attractivité des métiers et, surtout, au pouvoir d'achat des femmes qui les exercent – étant entendu que ce sont principalement des femmes qui aident les familles à tenir grâce à leur travail quotidien.