Je demande le retrait de l'amendement, à défaut de quoi j'émettrai un avis défavorable, car il faut conserver de la souplesse. De plus, l'adoption de cet amendement empêcherait la revalorisation du montant des indemnités kilométriques des aides à domicile permise par cet article.
À terme, il faut évidemment tendre vers la mise à disposition de véhicules par les services – c'est d'ailleurs l'objet des 100 millions d'euros de crédits supplémentaires dont sera dotée la CNSA –, mais je répète qu'il faut accepter une certaine souplesse. Certaines auxiliaires de vie préféreront en effet continuer d'utiliser leur propre véhicule et bénéficier d'indemnités kilométriques plus élevées, quand d'autres privilégieront le prêt d'un véhicule par leur employeur.
Il me semble donc prématuré d'envisager une interdiction de l'usage des véhicules personnels, car une telle mesure risquerait de se retourner contre les aides à domicile elles-mêmes.