Je suis moi aussi défavorable à cette proposition de résolution. Avec votre formulation, la messe est dite : vous considérez a priori qu'un organisme à but lucratif fait ontologiquement primer le profit sur la qualité d'accompagnement. Une approche aussi marquée idéologiquement n'est pas un signe d'ouverture sur un sujet qui, pourtant, le mérite.
Quant au réflexe pavlovien consistant à créer davantage de contrôle, de procédures, de surveillance dans l'espoir de résoudre les problèmes, je sais, pour avoir travaillé dans le secteur médico-social, que c'est bien souvent l'inverse qui se produit : on préempte des moyens humains et financiers au service de ces usines à gaz – certes nées d'une bonne intention – et on détourne les professionnels de leur engagement premier, l'accompagnement.