L'idée qu'il existerait une maltraitance institutionnalisée, systémique, au sein des crèches privées me semble exagérée – sans nier les dysfonctionnements dans les crèches, quel que soit leur statut – mais la généralisation du propos m'interpelle. J'ai une pensée pour les professionnels de ces crèches, dévoués et impliqués, qui ne se reconnaissent pas dans cette description, et pour les parents qui, avec raison, font confiance à ces établissements. À lire et à entendre cette caricature, on en oublierait presque que c'est la protection maternelle et infantile qui délivre les agréments, que la CAF intervient, que les collectivités accordent les DSP et assurent un suivi attentif.
Monsieur le rapporteur, combien de places ont été créées ces dernières années par ces crèches et bien gérées selon ce modèle ? Niez-vous qu'elles aient permis une amélioration de la qualité de l'accueil, par exemple grâce à des établissements bilingues et ouverts sur le monde ?