L'amendement va à l'encontre de tout ce que nous essayons de faire depuis 2017. Avec la LOM, nous avons instauré des autorités organisatrices de la mobilité, qui permettent d'offrir des services de mobilité gérés par les collectivités et répondant aux besoins des territoires.
On reproche souvent à l'État de fixer des objectifs depuis Paris. Pour une fois, nous avons un outil permettant aux acteurs locaux de définir les services publics les plus pertinents par rapport à leurs besoins. Vouloir le supprimer relève d'une vision jacobine, centralisatrice, à laquelle nous nous opposons, dans l'esprit de ce que nous avons fait et du droit à la différenciation.