Cette ouverture à la concurrence ne se fait pas sur la base du volontariat : vous forcez les agents de la RATP à basculer vers d'autres opérateurs. Aucun agent n'a envie d'aller vers un nouvel opérateur parce que les conditions de travail et de salaire y seraient meilleures. L'ouverture à la concurrence est d'ailleurs organisée pour réduire les droits des travailleurs, faire baisser le coût d'exploitation et augmenter les marges et les bénéfices des opérateurs privés qui vont exploiter ces lignes. Derrière l'apparence du volontariat régulièrement rappelé, vous êtes obligés de forcer, de contraindre, d'empêcher les agents de la RATP de conserver leur statut. Il n'y a aucune liberté dans tout cela, seulement de la contrainte et même de la brutalité.