Par ailleurs, au nom de quoi peut-on défendre la suppression d'un impôt qui profite aux collectivités locales et favorise leurs investissements au moment où nous en avons le plus besoin ?
J'en arrive à ma conclusion. On se trompe complètement au sujet du principe du « quoi qu'il en coûte ». Il n'est pas derrière nous mais devant nous au vu des crises, économique et écologique, auxquelles nous devrons faire face. Pour tenir le coup, nous avons besoin de mettre de l'argent sur la table mais cela doit se faire au service des citoyens, du climat et de la biodiversité, surtout dans une période de crise sans précédent, avec tant de personnes qui peinent à se déplacer, à se loger, à se nourrir dignement. On pourrait espérer que, face à un contexte exceptionnel de ce type, on mette à contribution les surprofits de ceux qui non seulement ne participent pas mais ont même bénéficié de la situation.