Ces évolutions ont plusieurs visages. La chute de la pluviométrie a diminué le débit des centrales hydroélectriques. L'absence de pluie s'est également fait ressentir sur le fonctionnement des centrales nucléaires, qui utilisent de grands volumes d'eau pour refroidir les réacteurs. Enfin, cet été, les périodes de canicule combinées à la sécheresse ont provoqué un nombre record d'incendies de forêts et d'importantes difficultés pour bon nombre d'agriculteurs.
À cette crise climatique s'ajoute une crise énergétique. L'arrêt de la moitié des réacteurs nucléaires a provoqué une hausse des prix de l'électricité sur le marché de gros. Même si la remise en route d'une partie d'entre eux est prévue pour cet hiver, des craintes subsistent sur l'approvisionnement de notre pays.