Je peux témoigner de la réalité éprouvée en cette rentrée 2023. Dans ma circonscription, à Argenteuil, où les écoles sont quasiment toutes en REP ou en REP+, les effectifs en classe pour les niveaux non dédoublés, comme les petites sections de maternelle ou les CE2, s'approchent de vingt-six ou vingt-sept élèves. Et dans les classes dédoublées, les enfants ne sont pas douze par classe, mais plutôt quatorze ou quinze. Ce sont des niveaux qui n'avaient jamais été atteints. Nous manquons de professeurs. L'amélioration de la moyenne nationale du taux d'encadrement masque de fortes disparités. Dans le Val-d'Oise et ailleurs, ce taux ne cesse de se dégrader et je ne me satisfais pas de cette situation.