Ce qui n'est pas respectueux, monsieur le Rapporteur général, c'est l'absence de débat démocratique sur l'école. Depuis quinze ans, aucune des grandes réformes de l'Éducation nationale n'a été mise en débat et votée à l'Assemblée nationale. Cette commission est le seul endroit où il est possible de discuter de la politique éducative de ce pays. Alors je vous renvoie à votre caricature. Si, comme vous le dites, nous sommes en défense systématique, vous êtes quant à vous dans le rejet systématique. Entre les 82 milliards d'euros que vous évoquez et le zéro euro de dépense supplémentaire que vous votez depuis le début de ces débats, il y a en effet un écart. Vous auriez au moins pu voter ne serait-ce que pour les 30 euros par mois des AESH. Et pourtant, même cela vous l'avez rejeté. Je crois que la caricature, monsieur le rapporteur général, est définitivement de votre côté.