Monsieur Walter, depuis ce matin nous écoutons les éléments de débat que vous et vos collègues apportez. Les causes que vous défendez sont toutes plus justes les unes que les autres. Mais si on fait le total des montants demandés par les amendements de la NUPES, on arrive à 82 milliards d'euros sur la seule mission Enseignement scolaire. Il faut se montrer capable de hiérarchiser. Être dans l'excès systématique, dans la défense systématique ne permet pas d'établir un budget raisonnable et de cibler les véritables priorités. Vous adoptez, de plus, cette attitude à propos du budget qui connaît la plus forte augmentation, de 3,9 milliards d'euros, et sur lequel le plus d'efforts sont engagés, à juste titre, car l'éducation est une véritable priorité. Nous n'attendons pas de remerciements, car il nous semble essentiel que notre pays se mobilise pour l'éducation. Mais on ne peut pas, en commission des finances, refaire la politique de l'éducation à coups d'amendements qui déplacent des crédits dans de telles proportions. Cela n'est pas respectueux de notre débat.