Ce budget prévoit la suppression de 1 000 ETP d'AED. Ce choix est d'autant moins compréhensible que nous venons tous de vivre le choc de l'assassinat de Dominique Bernard. Ce choc pose la question de la sécurisation de l'accès aux établissements. Nous savons que les AED jouent à ce titre un rôle crucial puisqu'ils surveillent les entrées et sorties des collèges et des lycées. Nous avons donc plus que jamais besoin d'AED. Vous supprimez 1 000 postes, nous proposons d'en créer. Au-delà des habituels clivages sur la question des moyens, le contexte d'une menace, dont le ministre de l'Intérieur nous dit qu'elle est toujours très élevée, oblige la représentation nationale à agir pour protéger les communautés éducatives.