Premièrement, je rappelle que depuis la rentrée 2023 la gratification des stages passe de zéro à cinquante ou cent euros selon le niveau de qualification. Il convient de reconnaître ce progrès. Deuxièmement, il ne s'agit pas du régime des stages classiques. Pour un stage classique, le code de l'éducation précise que la gratification s'obtient après deux mois de stage consécutifs ou à partir 309 heures. Or les lycéens professionnels ne réalisent pas 309 heures de stage sur une année scolaire. Les deux régimes ne sont donc pas comparables. Encore une fois, il faut se réjouir qu'une gratification soit mise en place. Mon avis sera donc défavorable.