Je vous remercie de préciser qu'il s'agit d'un euro symbolique, nombre de nos collègues étant d'ordinaire plus gourmands quand il s'agit de prendre de l'argent à l'enseignement privé en réactivant de vieilles querelles. Néanmoins, je donnerai un avis défavorable. Un protocole a été établi entre le ministère et l'enseignement privé, catholique à 96 %, pour accroître la mixité. Celle-ci rencontre des difficultés liées à la cartographie des établissements, puisqu'il n'y a pas de réseau d'éducation prioritaire dans l'enseignement privé. Ce débat dépasse les questions budgétaires de la mission Enseignement scolaire. Il doit en effet intégrer les problématiques du temps périscolaire et de la cantine, qui relèvent davantage de l'aide des collectivités territoriales, mais aussi le sujet du bâti scolaire, qui relève quant à lui de l'investissement des établissements privés puisque l'État, vous le savez, ne peut les subventionner.