Je tiens à remercier nos rapporteurs spéciaux pour la qualité de leurs travaux et le sérieux de leur propos. Je vous assure que nous avons bien conscience des difficultés des territoires ultramarins ; il ne faut pas remettre en cause notre sincérité.
Le travail en commission des finances souffre d'un problème d'organisation général en cette période budgétaire. C'est mon septième budget. Pendant cinq ans, pas un amendement ne passait en commission des finances, parce que la majorité était pléthorique. On nous faisait le reproche exactement inverse : que tout était bloqué et qu'aucun amendement n'aboutissait jamais. Il faudra réussir un jour à trouver un bon équilibre et à mieux travailler ensemble.
Je vais m'abstenir sur le vote de ces crédits, car je n'y vois plus très clair après l'adoption de tous ces amendements. Je suis inquiète de voir que nous avons entièrement vidé le programme relatif à l'emploi et à l'économie des territoires ultramarins au profit du programme relatif aux conditions de vie, qui est évidemment majeur, dès qu'il s'agit de l'éducation, de l'eau ou de la lutte contre les violences.