Nous ne pouvons que regretter collectivement le nombre colossal d'amendements sur la deuxième partie qui rend l'examen de chacune des missions difficile et presque caricatural.
Je le déplore parce que la mission Outre-mer est particulièrement importante. Le nombre d'amendements déposés en commission ayant plus que doublé par rapport à l'année dernière, nous sommes obligés de travailler jusqu'à trois heures du matin. Ne voyez donc pas dans l'absence de certains députés une quelconque signification politique.
Il n'y a pas de surenchère, dites-vous, mais l'adoption des amendements a pour conséquence de vider complètement un programme de ses crédits – c'est inédit pour moi. Soit nous sommes collectivement à côté de la plaque dans l'appréciation des besoins des territoires ultramarins, soit nous ne sommes pas capables de hiérarchiser de manière raisonnable les priorités. Nous avons déplacé ce soir plus de 1,8 milliard d'euros de crédits, avec l'intention que cela soit des dépenses supplémentaires.
J'espère que le débat aura lieu dans l'hémicycle dans de meilleures conditions. J'encourage à cette fin chacun à déposer moins d'amendements, des amendements plus ciblés.
Enfin, j'adresse toute mon amitié et mon soutien à nos amis d'Outre-mer.