Cet amendement vise à financer des études préalables afin d'apprécier la faisabilité et l'opportunité de créer un certain nombre de lignes ferroviaires dans les territoires ultramarins.
Ces derniers se distinguent par la pauvreté de leurs transports en commun. Aucun d'entre eux ne dispose de chemins de fer alors que certains – la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie ou encore La Réunion – en exploitaient au siècle dernier. Si plusieurs collectivités développent aujourd'hui une offre de transports en commun de qualité – je pense par exemple au tramway de La Réunion –, la construction de nouvelles infrastructures reste un enjeu majeur pour diminuer la place de la voiture et entrer dans une phase de décarbonation. La part des transports en commun dans les trajets domicile-travail n'est que de 5 % dans les Outre-mer alors que la moyenne nationale s'établit à 16 %. Les députés écologistes souhaitent donc donner aux territoires ultramarins les moyens de conduire leur transformation écologique en développant ce type de transports décarbonés.