Nous souhaitons alerter le Gouvernement au sujet de la situation sanitaire dramatique constatée sur les rives du fleuve Maroni. À cause de l'orpaillage illégal, la faune et la flore sont contaminées par le mercure. Nous demandons 4 millions d'euros pour mettre en place un comité de pilotage qui établirait un plan Mercure, à l'image de ce qui a été fait pour le chlordécone. Il faut protéger les populations qui vivent du poisson pêché dans le fleuve : le conseil scientifique du parc amazonien de Guyane alerte sur « la dégradation profonde, continue et peut-être irréversible du fleuve Maroni », tant la pollution au mercure persiste.
Il est inadmissible que l'État ne dégage pas les moyens suffisants pour éradiquer l'orpaillage illégal, qui est un fléau pour la Guyane.