La séance publique au cours laquelle nous avons examiné les crédits de la mission Outre-mer l'an dernier fut mémorable. Nous sommes parvenus, avec l'ensemble des groupes parlementaires – hormis ceux de la majorité présidentielle, bien sûr –, à faire adopter de nombreux amendements et à obtenir ainsi un certain nombre de victoires. Si le 49.3 n'a pas permis l'inscription de ces avancées dans la loi, le message était clair néanmoins : nos territoires ultramarins ont besoin de moyens. Lors du déplacement que j'ai effectué en Guyane il y a quelques semaines, au titre de mes fonctions de rapporteur pour avis, il m'a sans cesse été répété que les habitants avaient le sentiment d'être des citoyens de seconde zone. Le même discours m'a systématiquement été tenu par les acteurs de territoires ultramarins différents que j'ai auditionnés. Les Ultramarins ont le sentiment – que je partage – de ne pas être considérés par leur Gouvernement. Il est donc nécessaire d'obtenir de véritables avancées ce soir et lors de la séance publique – dont j'espère qu'elle pourra avoir lieu.