À ceux qui disent que nous n'allons pas assez vite dans le rétablissement des comptes, je conseille de se référer à l'issue de la crise de 2008 – certains d'entre vous étaient déjà sur ces bancs. Les coupes brutales et les hausses d'impôts de l'époque se sont transformées en chômage de masse et in fine en pertes de recettes pour l'État et en abandon de nos services publics. C'est cela, que nous sommes encore en train de réparer.
Protéger les Français face à la crise, renforcer nos services publics, maîtriser notre destin : rien de tout cela ne serait possible si nous laissions ce budget être rejetée par réflexe, par symbole ou par habitude.