Tous les rapports sur l'état de notre modèle de sécurité civile convergent, en pointant les risques d'une rupture capacitaire face à des chocs déstabilisateurs, résultant notamment du réchauffement climatique. Nous proposons d'y répondre par un choc capacitaire qui prendrait la forme d'un fonds permettant de soutenir les investissements de services d'incendie et de secours, doté de 1,5 milliard d'euros sur cinq ans, soit 300 millions d'euros, bien plus que les 150 millions d'euros étalés sur plusieurs années, loin des enjeux du siècle. Il faut aller bien au-delà de la seule mise à niveau de la Lopmi.