En 2023, nous maintiendrons ce bouclier tarifaire, au nom de la protection que Gabriel Attal et moi-même voulons apporter à nos compatriotes. Il coûtera 46 milliards d'euros, dont une large partie sera financée par un prélèvement sur les rentes des producteurs d'énergie. Au total, en 2021, 2022 et 2023, nous aurons dépensé 100 milliards d'euros pour protéger nos compatriotes contre la flambée des prix et contre le retour de l'inflation.
Notre deuxième priorité, après la protection de nos compatriotes, c'est la protection de notre industrie. Je veux le dire sans détour : notre industrie est directement menacée par la flambée des prix de l'énergie. Vous le voyez dans vos circonscriptions, certaines entreprises industrielles ont commencé à réduire leur production de biens manufacturés. D'autres veulent la réduire encore davantage, et certaines sont tentées de délocaliser leurs activités vers des pays où l'énergie est moins chère, comme le Canada ou les États-Unis.
Je veux le dire avec force : il n'est pas question que nous laissions en difficulté des sites industriels que nous avons su protéger durant la crise du covid. Je veux dire avec force que nous ne laisserons tomber aucune PME industrielle, aucun secteur industriel, aucun grand groupe industriel face à la flambée des prix de l'énergie.