Là, par contre, c'est excellent. Colosse aux pieds d'argile intervient avec le témoignage fort d'un « colosse », qui a lui-même été violé et qui le dit sans honte. Ça met tout le monde en état de choc. Ensuite, les gens viennent le voir pour faire des signalements. Je pense également à Véronique Lebar, la présidente du comité éthique et sport, qui arrivait avec une armada de psychologues et de juristes pour accompagner les personnes. Ces deux dimensions de prise en charge juridique et psychologique sont essentielles.
En fait, il y a vraiment une spécialisation du traitement de ces questions-là. Il y a eu des signalements et la parole s'est libérée. C'est une bonne chose. Il n'y a jamais eu autant d'affaires de violences sexuelles que ces dernières années. La parole s'est libérée et que le ministère a mis en place des outils. Néanmoins, pour reprendre une expression créole, à l'intérieur d'un club, « chien pas manger chien » : les chiens ne se mangent pas entre eux.