Les ligues et les comités régionaux nous donnent leurs fiches d'action afin de nous montrer ce qu'ils ont fait et mis en place. Au terme des quatre années, nous allons évaluer tout le travail qui a été effectué. En fait, ce sont des subventions que nous reconduisons à l'identique afin que les ligues et les comités régionaux puissent travailler. À la fin, nous allons faire une évaluation, en sachant qu'il y a une obligation de résultat, et non plus seulement de moyens. Les services vont mesurer ce qui a été mis en place dans le cadre de cette olympiade. Ils vont regarder tous les outils qui ont été déployés. En fonction de cela, ils vont me faire des propositions de maintien, de baisse ou de hausse des budgets.
Par ailleurs, il y a un sujet qui représente un axe de travail que l'État devrait prendre en compte. Nous avons un problème d'équipement en Île-de-France. Il y a une carence en la matière puisque le taux d'équipement est de 55 % par habitant. On est même derrière la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. C'est moi qui vous le dis en tant qu'Antillais, militant des outre-mer, ancien président du Conseil représentatif des outre-mer, ancien délégué interministériel, ancien président du collectif DOM. J'ai fait des centaines de procès en lien avec des discriminations liées au racisme.
En tant que militant engagé, Valérie Pécresse et la région Île-de-France m'ont donné les moyens d'agir. À ce jour, nous avons financé environ 2 100 équipements. À chaque fois que nous finançons un équipement, nous obligeons le maire à avoir une pratique féminine. Pour augmenter la pratique féminine, il faut que l'équipement en question puisse être utilisé par des femmes. On finance en particulier des vestiaires féminins. Sur les femmes, il y a une obligation de résultat. Sur les personnes en situation de handicap, il y a une obligation de moyens.
Si le maire souhaite avoir 10 % de subventions supplémentaires, il doit demander à ses clubs de mettre en place une pratique pour les personnes en situation de handicap. Nous avons financé des milliers de fauteuils pour les sportifs, des minibus accessibles, des formations, etc. Le handicap est par nature protéiforme, qu'il soit mental ou physique. Il faut pour cela que des personnes soient formées. Les ligues sont donc obligées de flécher un certain nombre de formations afin d'avoir des éducateurs et des dirigeants capables de les accepter. Ces choses qui sont simples à faire mériteraient d'être dupliquées ailleurs.