En 2018, nous avons organisé les Gay Games. Cet événement a accueilli 10 500 personnes à Paris. Nous avions demandé à chaque association représentative de contacter sa fédération d'appartenance. Ça a parfois amené à des situations ubuesques. Nous avons eu des contacts avec la personne déléguée à la situation de handicap. Je rappelle que le fait d'être LGBT n'est pas un handicap aujourd'hui !
Il arrive qu'il n'y ait pas de contact et que les fédérations ne nous répondent pas. C'est notamment le cas du volley-ball et de l'aïkido. Ces fédérations-là font la politique de l'autruche. Aujourd'hui, les choses se font à deux vitesses dans le sport. Le rugby obtient des résultats en ce qui concerne le sport professionnel mais le sport amateur et de loisirs est complètement déconnecté de tout ça.