Oui. Pour dégager des moyens de lutter contre l'homophobie et la LGBT-phobie, on pourrait par exemple taxer les paris sportifs, qui drainent énormément d'argent. Aujourd'hui, on sent que les choses avancent, mais c'est lent et laborieux. On pourrait utiliser une partie de l'argent du sport business pour des politiques publiques de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT. Il n'y a pas que la Fédération française de football qui soit à des années-lumière de nous. On pourrait parler du basket et du volley-ball. Je précise que nous avons une quarantaine d'associations qui représentent chaque sport. Pourtant, elles ont peu de contacts avec leur propre fédération.
Aujourd'hui, il faut que le CNOSF engage chaque sport à faire un travail de lutte contre la LGBT-phobie. C'est très bien que le rugby le fasse, tout comme la fédération pionnière en la matière : le roller derby. Néanmoins, ce n'est pas suffisant. On pense qu'une incitation est vraiment nécessaire. On évoquait tout à l'heure les Jeux olympiques et paralympiques, que l'on souhaite inclusifs. Pour autant, nous avons besoin d'une démarche globale.