Il a été déclassé et mis à l'écart. L'homophobie est clairement avérée. Une enquête est en cours avec un avocat et la personne se tient à votre disposition si vous souhaitez la contacter. Il s'agit de faits très graves. J'ai été auditionné par le juriste de la Fédération française d'escrime. Je pense que cette affaire a été mise sous le tapis. Il a été très compliqué de faire reconnaître l'homophobie par les médecins fédéraux. Au départ, on a parlé de harcèlement moral et de beaucoup d'autres choses. Ils ont clairement eu du mal à utiliser le terme « homophobie ».
En tout, il y a quatre cas à la fédération française d'escrime. Je pense notamment à celui d'une jeune personne trans, dont les parents nous ont contactés pour dire que les moyens nécessaires n'étaient pas mis à disposition. Il s'agit d'un adolescent qui est devenu une adolescente. En Lorraine, on n'a pas mis de vestiaires à sa disposition parce qu'on ne souhaitait pas que ce jeune adolescent puisse se déshabiller. Il lui était demandé de se déshabiller chez lui ou dans la voiture avant d'aller à l'entraînement. Nous pensons vraiment que la fédération française d'escrime doit œuvrer sur ce sujet. Notre charte Sport et Trans comporte des recommandations sur l'inclusion des personnes trans. C'est un véritable sujet aujourd'hui.