Cela dépend de ce que l'on entend par « se mettre aux côtés des victimes ».
Je pense qu'il faut qu'il y ait dans les fédérations, au-delà des plateformes de signalement, des capacités d'accompagnement. Souvent, les victimes ne savent pas à qui s'adresser, ne serait-ce que pour porter plainte. Il y a clairement des besoins d'accompagnement. Est-ce qu'il faut y répondre au niveau de la fédération ou de manière mutualisée au niveau du CNOSF ? Cela peut être clairement discuté.
Quant à l'accompagnement financier, il sera possible pour les fédérations qui ont le plus de moyens mais les toutes petites fédérations en seront incapables. Par ailleurs, il faut parvenir à articuler l'accompagnement des victimes et la nécessaire neutralité dans l'exercice de la sanction disciplinaire.
Quoi qu'il en soit, l'accompagnement des victimes est nécessaire