Intervention de Sabrina Sebaihi

Réunion du jeudi 5 octobre 2023 à 9h00
Commission d'enquête relative à l'identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif ayant délégation de service public

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi, rapporteure :

On a tendance à parler du mouvement sportif mais de notre point de vue, c'est plutôt dans les fédérations qu'il y a des dysfonctionnements.

Des témoignages qui nous sont remontés sur des faits souvent très graves, il apparaît que beaucoup de personnes étaient informées et que parfois, le choix a été fait, sciemment ou non, de ne pas en parler qu'il s'agisse des témoins ou des victimes. Surtout, on a parfois demandé aux victimes de se taire pour ne pas salir l'image du club, de la fédération, de ce mouvement sportif. Je pense que c'est là qu'il y a un vrai souci et c'est la particularité de ce mouvement sportif.

La société est effectivement traversée par ces problématiques mais quand on a un argument d'autorité qui consiste à dire qu'il ne faut ni s'exprimer, ni porter plainte, ni en parler à l'extérieur parce que cela risque de nuire à l'image du club ou de la fédération, c'est là qu'il y a une particularité qu'il faut traiter à l'échelle des fédérations, peut-être du CNOSF, peut-être même d'ailleurs du ministère des sports.

Aujourd'hui, estimez-vous que le ministère est assez doté pour faire face à tout cela ? On a évoqué la cellule Signal-sports. Il y a quatre personnes dédiées à la cellule. Est-ce suffisant quand on voit qu'il y a quasiment 16 millions de licenciés et 3 millions de bénévoles en France déjà plus de 1 000 signalements sur cette plateforme ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion