C'est intéressant parce que vous nous avez dit que cette fédération ne connaissait pas de dysfonctionnements. Je trouve en l'occurrence que mettre les hommes en business et les femmes en classe éco, c'est un dysfonctionnement et cela reflète un certain sexisme. Cette commission d'enquête s'intéresse aux VSS, aux discriminations, au racisme et je trouve quand même qu'il y aurait peut-être des choses à dire là-dessus.
Je remarquerai par ailleurs qu'un vélodrome n'est pas tout à fait un équipement grand public, mais peut-être que je me trompe. En tout cas, je ne suis pas certaine qu'il faille un équipement de ce type dans toutes les régions mais nous sommes un peu en dehors du périmètre de cette commission.
Je voudrais qu'on revienne au CNOSF et à cette commission d'enquête. Au sein des fédérations, c'est justement parce qu'on a vu des défaillances de toutes sortes qui perdurent qu'on a mis en place cette commission. Nous aimerions donc connaître votre appréciation personnelle de l'évolution du sport français. Est-ce que vous considérez aujourd'hui que les défaillances sont moins nombreuses depuis « l'accélération de l'histoire » à laquelle nous assistons depuis 2020 ? Est-ce que le régime de l'omerta a disparu selon vous ? S'il est en train de disparaître, dans cette levée de l'omerta, quel rôle peut jouer le CNOSF en faveur des victimes de VSS alors même que ses membres, les fédérations, ont du mal à prendre le sujet à bras-le-corps ? En tout cas, c'est le sentiment qu'on a de l'extérieur et on pourrait même y ajouter l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) qu'on a auditionné juste avant.