Je trouve qu'il y a plutôt des intérêts convergents à défendre le sport, à défendre le sport à l'international, à faire rayonner notre pays. Je suis fier d'être français et je suis fier d'une manière générale des valeurs que nous portons et de ce que nous apportons au mouvement olympique.
Nous n'avons pas dans le monde du sport un système de déport aussi formalisé que celui qui s'applique aux élus. Il faut se l'appliquer à soi-même et naturellement au CNOSF, nous avons des déclarations d'intérêts. En cas de conflit d'intérêts, nous nous déportons et ne participons ni au débat ni au vote.
Ce n'est pas votre question mais s'agissant du département, j'ai pris tous les arrêtés de déport nécessaires dès mes différentes élections. J'ai même interrogé la HATVP pour savoir si mon élection à la présidence du CNOSF entraînait le déport sur l'ensemble du sport et par exemple la subvention à un club de football local.
Le CNOSF a des missions strictement nationales. Il a aussi des missions qui sont celles des équipes de France, olympiques plus particulièrement. Les missions du CNOSF sont donc très peu en conflit avec celles de l'UCI. S'il devait y avoir conflit, on s'appliquerait des règles de déport.