Lorsque l'affaire sort médiatiquement, plusieurs versions se confrontent : celle d'une témoin (Jane Bridge) et celles de personnes de la direction technique qui sont sur place, qui sont entraîneurs et qui ne me rapportent pas les mêmes faits que ce qui est indiqué dans la presse. Je reconnais que je les ai plus crus eux que Jane Bridge. C'est pour cette raison que je l'ai appelée sur le moment pour lui demander « Qu'est-ce qu'il se passe ? Je ne comprends pas. À quoi tu joues ? ». Par la suite, je me suis aperçu que les faits rapportés étaient sérieux. Je précise que Jane Bridge n'a jamais été interdite à l'INSEP et qu'elle a pu continuer son travail.
Pour ce qui est du traitement de ce sujet, j'ai effectué – comme expliqué dans le passage du livre – un sévère recadrage auprès de la personne en question et les parents de la jeune fille sont effectivement venus. Je sais que la manière dont a été traitée l'affaire peut susciter des interrogations aujourd'hui, mais c'était conforme à ce qu'il se faisait à l'époque (soit en 2005). Du côté du ministère, il ne m'avait pas été demandé d'appliquer une sanction. J'ai traité l'affaire conformément à la façon de faire de l'époque. Je ne sais pas si c'était véritablement suffisant mais j'ai réagi.