Sur la question du caractère obligatoire de la formation, le filtre que nous avons proposé est la soumission d'un questionnaire avant de pouvoir entrer dans des établissements comme le nôtre. Nous sommes encore dans une réflexion sur le sujet. Se pose la question de savoir si ce filtre peut constituer un moyen d'informer et de faire des rappels sur les dispositifs en place au sein des établissements concernés. Il pourrait y avoir une forme de passage obligatoire si la réponse aux questions était indispensable pour entrer dans nos établissements. Pour le reste, je ne vois pas comment nous pourrions rendre obligatoire une formation ou autre chose dans le cadre réglementaire existant actuellement.
Lorsque mes collègues invitent les entraîneurs – ce qu'ils font de manière régulière, ces derniers n'ont aucune obligation de participer aux actions proposées. En revanche, le plan « Coachs 2024 » mis en place par l'Agence nationale du sport revêt un caractère obligatoire dans la mesure où la participation à ce dispositif est associée à une rémunération complémentaire pour les entraîneurs concernés.
Sur l'aspect affectif, il ne faut pas se méprendre sur mes propos. Je soulignais simplement que les entraîneurs et les sportifs vivent ensemble sur des temps longs. Ils peuvent avoir des relations d'amitié ou d'inimitié également, et l'utilisation du terme affectif n'allait pas plus loin.