C'est le cas d'un enseignant de judo. L'affaire avait été révélée par la justice et nous l'avions apprise bien après en tant que fédération. La personne est passée en conseil de discipline et a été condamnée à une très lourde peine. Nous avons eu d'autres affaires de ce type à cette époque-là. Je me souviens d'une autre affaire assez complexe d'un jeune qui avait été accusé de pédophilie. Il se trouve que la fédération s'était battue à son sujet parce qu'il avait été accepté pour suivre une formation aux métiers du sport alors que d'un autre côté il avait été sanctionné pour des faits de pédophilie.
En définitive, il n'est pas possible de dire que ces sujets-là n'étaient pas traités lorsque j'étais DTN. Jamais la fédération de judo n'a fait le choix de ne pas s'occuper des cas dont elle a eu connaissance. Ce n'était pas l'omerta. Ce n'est pas pour autant que nous n'avons pas eu des affaires qui ne sont pas remontées, nous avons pu le constater avec la libération de la parole.