Si vous regardez l'affaire que j'évoquais, qui a été jugée avant que je prenne mes fonctions, nous étions dans cette configuration et la justice l'a tout de même classée sans suite. C'est donc très délicat à appréhender.
Sur une affaire précédente que j'évoquais et qui date de l'année dernière, plusieurs témoignages contredisaient fortement ce que prétendait la supposée victime. Sur l'affaire Palou, vous avez le dossier et je vous invite à le lire. Vous avez entre autres les comptes rendus des auditions des entraîneurs. Sur cette base-là, il est assez difficile de prendre position. Ce qui est important pour moi, c'est de faire en sorte que les deux personnes ne se croisent pas. C'est la moindre des choses, le temps de la procédure. Il se trouve en l'espèce que Claire Palou n'était plus à INSEP et qu'elle est maintenant à Montpellier.
Il nous importe donc de protéger les personnes dans ce cadre. De là à aller plus loin en termes de sanctions disciplinaires, je ne vois pas comment je pouvais convoquer un conseil de discipline sur la base des éléments recueillis sur ce dossier.
Vous m'interrogiez sur ce qu'il nous manque sur des sujets comme ceux-là sur le plan des moyens d'investigation par exemple. Je ne sais pas trop vous répondre. J'ai pris conseil auprès du bureau des établissements de la direction des sports avec lequel nous sommes en contact étroit pour avoir un avis extérieur. Patrick souhaite peut-être compléter.