Le dispositif Athos est en effet essentiel pour la réhabilitation psychosociale des blessés psychiques militaires. J'y ai d'ailleurs consacré la partie thématique de mon avis budgétaire cette année.
À ce stade, il est prévu d'ouvrir dix maisons de manière progressive d'ici à 2030 – et non pas treize. En 2024, deux maisons ouvriront, l'une en Occitanie et l'autre dans la région Grand-Est. Le rythme de ces ouvertures tient compte des besoins des blessés et de leur lieu de vie, mais également du taux de remplissage des différentes maisons existantes. Seule celle de Bordeaux est arrivée à saturation. C'est ce qui justifie l'ouverture d'une nouvelle maison en Occitanie, où réside une part importante des militaires blessés psychiques.
Les autres maisons – dont celle d'Auray qui a ouvert récemment – continuent leur montée en puissance. Le choix de localisation des nouvelles maisons doit concilier le souci d'une relative égalité territoriale avec la nécessaire prise en compte du lieu de résidence des blessés psychiques, tout en remplissant un cahier des charges spécifique.
Enfin, je souhaite rappeler qu'ATHOS complète d'autres dispositifs visant à prendre en charge les blessés psychiques. Ces derniers n'ont pas tous vocation à le rejoindre, car il n'est pas médicalisé et ne correspond pas toujours aux besoins.
Demande de retrait.