Vous avez raison. La contrainte d'accès n'est pas la plus grave, d'après moi. En revanche, des pick-up sont aujourd'hui installés tous les 200 mètres sur les taxiways, empêchant d'accéder à la piste. En réalité, le problème porte plus sur l'accord pour pouvoir rouler et décoller que sur l'espace aérien en tant que tel, à mon avis.
Ensuite, Madame la députée Thillaye, vous m'avez interrogé sur la menace dans l'espace et les opérateurs privés. Ces opérateurs sont désormais des facteurs de l'utilisation de l'espace, que nous le voulions ou non. Starlink est aujourd'hui sous investigation du Sénat américain, puisqu'il a coupé les flux au moment où ceux-ci intéressaient les Ukrainiens, qui voulaient mener des missions particulières. La question du contrôle des opérateurs privés est donc patente. C'est la raison pour laquelle je parlais, lors de l'audition publique, « d'opérateurs de confiance » : le secteur commercial poursuit ses propres intérêts, qui ne sont pas forcément similaires aux nôtres. Pour le reste, nous utiliserons les moyens disponibles, sans naïveté.