Avant d'en venir aux questions que je souhaite vous poser, je tiens évidemment à associer mon groupe et, je crois, la totalité de la représentation nationale, à l'hommage au sergent-chef Nicolas Mazier, qui est tombé en mission. Je souhaite en outre à remercier nos aviateurs pour l'ensemble des missions qu'ils accomplissent.
Comme vous le savez, lorsque nous avons trouvé avec le Sénat un accord dans le cadre de la commission mixte paritaire dès le début de la LPM, nous avions pris le parti de la cohérence et donc d'un taux de disponibilité et de préparation opérationnelle supérieur. Il a été décidé de ne plus rendre ces indicateurs publics pour des raisons opérationnelles que je peux comprendre. J'ai déjà eu l'occasion de raconter au ministre combien j'avais été frappé par le livre de l'amiral Woodward, One Hundred Days sur la guerre des Malouines, dans lequel il expliquait que la connaissance des taux de disponibilité lui avait permis de positionner ses défenses antiaériennes.
Cela dit, je souhaiterais que vous puissiez nous dire quel est l'effet réel de cet effort, à la fois en préparation opérationnelle, notamment en nombres d'heures, mais aussi en disponibilité du matériel, en lien avec une éventuelle amélioration du maintien en condition opérationnelle (MCO).
Ensuite, où en est notre programme Eurodrone ? Comment se développe-t-il ? Quel regarde porte l'armée de l'air et de l'espace sur le projet de drone Aarok de Turgis & Gaillard, qui bénéficiera apparemment d'un avenir commercial en Ukraine ? Comment peut-elle l'aider, le cas échéant ?
Enfin, dans les avions de transport intermédiaires, nos fameux Casa commencent à vieillir. Comment ferons-nous en attendant éventuellement le Futur Cargo Median (FCTM) sur lequel nous travaillons ?