La fidélisation des effectifs est essentielle pour assurer la continuité des missions de nos armées. Les deux plans famille ont montré l'importance des conditions de vie au quotidien et d'une meilleure prise en compte des militaires afin de contribuer à assurer leur maintien sous les drapeaux. La problématique du logement pour nos militaires n'est pas nouvelle dans ce domaine. Le manque de logements et leur vétusté, voire l'insalubrité de ces derniers, ne font pas honneur aux hommes et aux femmes qui se battent pour notre pays.
Je prendrai l'exemple de l'évacuation d'un immeuble de la cité Bayanne à Istres, principalement occupé par des militaires et leurs familles, à la suite de l'apparition de fissures au travers desquelles un bras pouvait passer. Il a également été relevé une forte présence d'amiante et de moisissure liée à un taux d'humidité élevé. Cet immeuble appartient au bailleur social CDC Habitat, comme beaucoup d'autres immeubles dans lesquels certains de nos militaires sont logés.
J'aimerais donc savoir quel est le degré d'implication du ministère dans le suivi de l'évolution des logements proposés par les bailleurs sociaux et quelles règles d'assainissement ou de remise aux normes sont données aux bailleurs. Ce n'est pas parce que nos militaires sont astreints à la plus grande réserve que ce type de dossier est acceptable. Si la rigueur de la vie en opération est une chose, la vie des militaires et de leurs familles sur notre territoire en est une autre. La fin des opérations extérieures (Opex) est l'occasion d'accélérer sur cette question du logement.