Cette audition vient utilement conforter les différents travaux menés par cette commission depuis le 7 octobre et l'immense tragédie à laquelle nous assistons depuis lors.
Vous l'avez rappelé, cette attaque s'inscrit dans un contexte politique, en lien avec les différentes mesures et décisions prises par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, même si aucune politique, aussi contestée et contestable soit-elle, ne peut justifier l'horreur du terrorisme.
Vous mentionniez, dans votre introduction liminaire, la présence de la main iranienne et l'instrumentalisation du Hamas par l'islam chiite, ainsi que l'élément déclencheur qu'a peut-être constitué la normalisation des relations en cours entre l'Arabie saoudite et Israël. Quelles seront les conséquences, pour les signataires des accord d'Abraham, au regard de l'effet sur les opinions publiques de la tragédie en cours sous nos yeux à Gaza ?
Concernant les perspectives, vous n'avez pas formellement parlé de l'Europe, en tout cas de certains pays européens. Je pense évidemment à la France, et notamment au rôle que le président de la République a démontré lors de sa visite dans la région, et à sa capacité à nouer un certain nombre de dialogues et de ponts avec un certain nombre d'États extrêmement importants de la région. Je pense aussi au Royaume-Uni, dans le cadre de ce que pourrait être une initiative euro-méditerranéenne, comme vous l'avez évoqué à l'instant.