Je tiens à répondre aux interpellations et aux divers éléments mis en avant par les orateurs.
Puisqu'au nom du groupe socialiste, M. Bertrand Petit juge cette proposition de loi scandaleuse, je rappelle qu'elle est la transposition, pour les contrôleurs aériens, de la loi dite Diard de 2012, qui s'applique aux compagnies aériennes et à la SNCF. Or, lorsqu'une majorité socialiste était aux responsabilités, avant l'élection d'Emmanuel Macron, il ne me semble pas que le groupe socialiste ait supprimé cette disposition : c'est qu'il devait considérer qu'elle était pleinement constitutionnelle et suffisamment raisonnable pour s'appliquer. Je rappelle d'ailleurs que ce texte, que vous considérez comme profondément injuste, a reçu le soutien du syndicat majoritaire auprès des contrôleurs aériens, qui le juge équilibré.